mardi 15 décembre 2020

Robe pour poupée obitsu

 Ayant une nouvelle poupée à habiller, j'ai ressorti mes livres japonais à la recherche d'une jolie robe.

J'ai trouvé un modèle très classique dans ce livre:

ドール・コーディネイト・レシピ11 グッドガールズ・スタイル

Dooru koodineito reshipi 11 guddogaaruzu sutairu

Le patron est prévu pour un corps de 21cm, ce qui correspond à la taille de la poupée à habiller.  

Mon premier essai n'a pas été convainquant: l'encolure était beaucoup trop large, et ma tentative de corriger en diminuant la largeur du dos donnait un résultat franchement brouillon, particulièrement au niveau de la fermeture du dos. Le lendemain soir j'ai décalqué à nouveau les pièces incriminées, avec quelques modifications, et j'ai entrepris le fastidieux travail de remplacement, armée du découd-vite... Et là, c'est beaucoup mieux!

 

La robe se ferme dans le dos au moyen de deux mini-boutons pression.

Plein de petites coutures en longueur 2mm, des tout petits boutons, et un peu de colle pour arrêter le tissu là où le surfilage n'était pas envisageable (emmanchures, base du col...).



 

Essai cartonnage -boite de rangement pour poupée

Je ne m'étais jusqu'à présent jamais vraiment intéressée à la discipline du cartonnage. Je me souviens que Tata Yvette, ma grand-tante, en faisait; je regardais avec admiration ses productions, en espérant secrètement recevoir une de ses boites en cadeau... Il me semble que lorsque j'étais petite fille, la mère de ma voisine s'y adonnait également.

J'y ai repensé le mois dernier en rangeant mes pochettes à dessins et placards que j'avais abondamment garnis de papiers et cartons lors de mes études d'architecture (achevées il y a une douzaine d'années). Il me restait plein de morceaux de carton blanc, de carton gris, de feuilles de papier diverses... Au rayon loisirs créatifs de ma bibliothèque personnelle, j'ai également un livret vintage des éditions Manufrance sur le cartonnage que j'avais acheté dans un magasin de livres de seconde main. C'est là que j'ai commencé à penser à transformer ces restes de cartons et de papiers en boites diverses et variées.

Étant plutôt raisonnable, j'ai voulu faire un essai sans pour autant investir dans une panoplie complète de "cartonneuse". J'ai seulement acheté un rouleau de kraft collant pour assembler les morceaux de carton.


Il faut dire que mes multiples passions pour les loisirs créatifs et le cursus d'architecte font que je suis déjà pas mal outillée: tapis de découpe, cutters, règle métallique... J'ai aussi retrouvé un pot de colle vinylique non entamé. Il n'y avait plus qu'à!

Le constat, c'est que j'adore monter des boites en carton, ça va vite, c'est pas trop salissant, et on peut imaginer plein de formes. Par contre, recouvrir tout ça c'est déjà plus fastidieux! Il faut avoir un plan de travail super propre. Idem pour les doigts. Le pire c'est de travailler avec du tissu, qu'il faut préalablement coller sur du papier avant d'en recouvrir l'ouvrage. Dans mon vieux livre, c'est sur du papier kraft fin. Mais je n'avais pas envie d'investir alors je me suis rabattue sur du papier pour décalquer les patrons, ce qui n'est à l'expérience pas idéal: le papier se déforme avec la colle et des plis apparaissent. On obtient probablement une surface plus nette avec du kraft... 

Pour ce premier essai, j'ai voulu fabriquer une boite-armoire pour ranger la poupée que j'ai crocheté cette année. Avec un petit tiroir tout mignon pour y mettre les tenues de rechange. J'ai recouvert la boite de restes de Liberty. J'adore le petit côté vieillot que ça donne à la boite. 

 

Pour l'intérieur, j'ai utilisé plusieurs types de papiers (canson rose, papier à lettres...). La façade du tiroir aurait été plus jolie si j'avais placé un morceau de canson juste sous le tissu pour qu'on n'aperçoive pas en relief les collages en dessous. Je pense ajouter une fermeture, sans doute avec un bouton et un élastique, mais il faut que je réfléchisse à la manière de procéder.

Cette première expérience m'a donné tout plein d'idées: faire des maisons/boites pour des sylvanians ou des poupées, des meubles, un peu comme les boites dans lesquelles sont vendues les personnages Maïleg. Imaginez par exemple une boite dressing en tout petit, ce serait super chou!!!

dimanche 6 décembre 2020

Costumes pour garçons

Après les costumes pour les filles, je suis passée aux costumes pour les garçons. Cette fois, c'est vrai, j'ai fait plus simple.
 
Mon fils me réclamait un costume de Link, le célèbre garçon des jeux vidéos Zelda. Je lui ai fait la base du costume: une tunique verte et un chapeau pointu.
Pour la tunique, je suis partie d'un patron de veste pour garçon dans un magazine Ottobre enfants. La veste étant faite pour être portée par dessus d'autres vêtements, j'en ai conclu que ce serait une bonne base pour une tunique qu'on enfile par dessus un t-shirts à manches longues. J'ai modifié le col et créé une ouverture sur le devant, avec un laçage pour refermer. Les œillets ont été fait à la machine, je trouve que ma machine à coudre ne les réussit pas bien: ils sont tout ratatinés et les points en fin de motif sont plus haut qu'au début, alors ça fait un défaut de raccord. Sur un costume pour enfant je ne vais cependant pas être trop exigeante.
Le tissu utilisé est une double gaze vert foncé, achetée lors de mon expédition pré-confinement chez Myrtilles.
Les manches sont sans doute un peu trop longues: selon les épisodes, le personnage porte une chemise sans manches, à manches très courtes, ou courtes, mais pas jusqu'aux coudes comme ici.
Je trouve que la double gaze a quelques bon côtés en couture, elle est molle et un peu extensible: plus simple pour le montage des manches. On voit également moins les petits défauts d'assemblage.

 

Pour le chapeau, un peu de prospection sur internet a suffi pour me rendre compte que c'est le plus souvent un bête triangle avec une bande rajoutée au niveau du tour de tête et repliée en deux. Et hop, c'est cousu!

Ce costume m'a fait penser à son pendant féminin, et au temps que j'avais passé sur le cosplay de la princesse Zelda pour ma petite sœur!

Passons maintenant au costume du petit cousin, toujours dans un esprit médiéval-fantastique!

C'est un ensemble composé de deux pièces: une tunique sans manches, et un surcot à rajouter sur les épaules. Pour la tunique c'est exactement la même base que pour celle de Link. Le surcot est une adaptation d'un modèle présenté dans le petit ouvrage "Mon costume médiéval".





jeudi 3 décembre 2020

Peinture de visage BJD

J'ai pu consacrer une heure de sieste à la peinture du visage de la seconde poupée Obitsu, et je suis très contente du résultat!

Je suis partie d'une tête en vinyle comme celle-ci, mais avec une carnation moins claire.


Avec la peinture, et une fois les yeux en acrylique placés dans les orbites, j'ai obtenu le visage  ci-dessous:

 
Je me suis inspirée d'un tutoriel trouvé ici. Finalement ce n'est pas très compliqué d'avoir un résultat sympa. Prévoir tout de même un pinceau très fin. La brillance des lèvres est obtenue avec un peu de vernis colle satiné.
 
 
J'avais acheté quelques fournitures chez Volks à Tokyo il y a 5 ans: une boite de 5 pots de peinture acrylique et un pot de solvant, une boite de craies (pour rosir les joues et les lèvres) et un spray de vernis. Je trouve ce dernier pas convainquant car le fini est légèrement satiné collant, et que les poussières aiment beaucoup s'y mettre. Du coup, pas de spray pour cette fois! Les pinceaux à peinture acrylique ont été achetés dans un magasin classique de loisirs créatifs.
 

Voici ce que ça donne avec une perruque:

Et cette fois en version blonde!