jeudi 8 octobre 2020

Culottes Bel Air

Tout le monde se met à coudre des sous-vêtements, et je n'y échappe pas.

Je commence très modestement avec des culottes.

J'avais commandé il y a deux ans des élastiques à culotte chez mapetitemercerie, car ce projet trottait déjà dans ma tête, mais il n'était sans doute pas assez mature pour m'y atteler. Je ne suis passée à l'acte que récemment. Il faut dire que je n'ai plus beaucoup de coupons de tissu suffisamment grands pour me faire des vêtements, alors forcément l'éventail de projets réalisables sans virée dans un magasin de tissu commençait à se refermer!

Quelques recherches sur internet plus tard, j'ai acheté le patron de culotte Bel Air. La forme correspond à ce que je porte quotidiennement, et le fait d'avoir une version en chaîne et trame laisse entrevoir l'utilisation de tissus aux motifs variés, puisés dans le stock existant de préférence!

J'ai fait mes débuts sur la version en jersey, avec mes élastiques d'il y a deux ans.

Impression et découpage du patron, jusque là tout va bien.

Assemblage des pièces, ok, ok...

Piquage des élastique... hum... une bonne heure à me prendre la tête, pour un résultat très moche, si devoir arrêter le piquage pour redéfaire peut être appelé un résultat...Impossible de tendre les élastiques convenablement sur le jersey qui finissait par se déformer. Autant dire qu'après cette séance j'étais d'humeur exécrable. Les échecs en couture, c'est terrible pour ça!

Et là, je me suis souvenue que si j'avais opté pour une machine à coudre Husqvarna Emerald, c'était pour le pied double entrainement amovible. Ce pied, je ne l'utilise jamais en temps normal, mais pour le piquage des élastiques sur du jersey, je dois avouer que ça change absolument tout! 

J'ai donc pu finir ces deux culottes, portées et validées depuis!

Petit bémol, le fait de piquer deux fois les élastiques (une fois endroit contre endroit, et une fois après avoir replié l'élastique vers l'intérieur), cela fait un résultat pas super régulier si les points zig zag sont décalés. Je pense que je vais pouvoir vivre avec.